Comment devient-on universel ? Tome 2
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On est un génie par naissance, mais on devient universel. L’universalité n’est pas l’œuvre d’un jour, ou de quelques coups d’éclat : elle doit s’attester et se consolider au fil du temps et des générations. Elle réclame des médiateurs, des intercesseurs et des relais. Elle se confirme dans la chaîne de la reconnaissance, mais aussi à travers les usages multiples auxquels se prête l’héritage d’une pensée ou d’une œuvre.
L’humanité compte quelques grandes figures universelles. Combien sont-elles ? Une quinzaine ? Une cinquantaine ? « Grands hommes » ou personnalités d’exception, bienfaiteurs ou héros des nations, sages ou génies des sciences et des arts, ils vivent encore parmi nous, car nous revenons sans cesse à eux. Comment l’expliquer ?
Anciens ou modernes, fondateurs ou réformateurs, ils ont leur place aux sources de la civilisation, quel que soit leur âge. C’est le cas de Confucius, Socrate, Gandhi, Avicenne, Galilée et Bach (tome 1), et également de Shakespeare, Mozart, Luther King, De Vinci, Descartes ou encore Einstein (tome 2) : de la philosophie à la politique, en passant par les sciences de la nature, le théâtre, la musique, etc. Chacune de ces figures s’inscrit en son temps dans un contexte particulier, parfois celui d’une société ou d’une culture qui ne nous est plus familière. D’où vient que nous les honorions encore, en dépit de tout ce qui devrait nous en éloigner ? Quels sont les ressorts de cette universalité ? Quelques spécialistes se sont penchés sur leur cas.
Introduction par Pierre-Henri Imbert, Directeur général des Droits de l’homme au Conseil de l’Europe
Shakespeare, Mozart, Luther King
This wide and universal theatre : Shakespeare, le théâtre du monde
par François Laroque
Mozart : «l’Âme du monde» ?
par Brigitte François-Sappey
Martin Luther King. Un apôtre de la non-violence, plongé dans la tourmente des années soixante
par André Kaspi
De Vinci, Descartes, Einstein
«Facil cosa è farsi universale»
par Serge Bramly
Descartes, une philosophie pour tous ou pour chacun ?
par Jean-Marie Beyssade
Les limites de l’universalisme d’Einstein
par Françoise Balibar