Comment devient-on universel ? Tome 1
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On est un génie par naissance, mais on devient universel. L’universalité n’est pas l’œuvre d’un jour, ou de quelques coups d’éclat : elle doit s’attester et se consolider au fil du temps et des générations. Elle réclame des médiateurs, des intercesseurs et des relais. Elle se confirme dans la chaîne de la reconnaissance, mais aussi à travers les usages multiples auxquels se prête l’héritage d’une pensée ou d’une œuvre.
L’humanité compte quelques grandes figures universelles. Combien sont-elles ? Une quinzaine ? Une cinquantaine ? « Grands hommes » ou personnalités d’exception, bienfaiteurs ou héros des nations, sages ou génies des sciences et des arts, ils vivent encore parmi nous, car nous revenons sans cesse à eux. Comment l’expliquer ?
Anciens ou modernes, fondateurs ou réformateurs, ils ont leur place aux sources de la civilisation, quel que soit leur âge. C’est le cas de Confucius, Socrate, Gandhi, Avicenne, Galilée et Bach (tome 1), et également de Shakespeare, Mozart, Luther King, De Vinci, Descartes ou encore Einstein (tome 2) : de la philosophie à la politique, en passant par les sciences de la nature, le théâtre, la musique, etc. Chacune de ces figures s’inscrit en son temps dans un contexte particulier, parfois celui d’une société ou d’une culture qui ne nous est plus familière. D’où vient que nous les honorions encore, en dépit de tout ce qui devrait nous en éloigner ? Quels sont les ressorts de cette universalité ? Quelques spécialistes se sont penchés sur leur cas.
Confucius, Socrate, Gandhi
Comment devient-on universel ? Le « cas » Confucius
par Anne Cheng
Socrate, une fondation inaugurale
par Anne Baudart
Gandhi : le saint et le politique
par Robert Deliège
Avicenne, Galilée, Bach
L’universalité d’Avicenne
par Ahmed Hasnaoui
<br< Pourquoi Galilée est-il devenu une figure universelle de la raison ?
par Fabien Chareix
Johann Sebastian Bach, une vision du monde par la musique
par Gilles Cantagrel