Les questions liées à la recherche et à l’enseignement en éthique constituent un vaste chantier qui doit être régulièrement réévalué.

Dans ce second tome d’un état des lieux de la recherche et de l’enseignement en éthique, sont abordées un certain nombre de questions qui se posent dans le management, les nouvelles technologies, les pratiques sportives, les sciences du vivant, les situations d’injustice dans la vie professionnelle, le problème des migrations et celui de la vulnérabilité d’autrui.

L’éthique ici n’est pas conçue uniquement comme une réflexion savante, théorique, intellectuelle, discursive, mais dans une tension entre principes et expériences, entre réflexion et action. La réflexion éthique ne sert pas que de garde-fou à la recherche. Elle doit permettre d’innover en gardant en ligne de mire le mieux être global de tous : mieux-être physique, psychique et spirituel à titre individuel, et mieux-être au sein de son environnement social à titre collectif.

Sous la direction d’Edwige Rude-Antoine et Marc Pievic.

Avec des interventions de Bernard Andrieu, Matthieu de Nanteuil, Ghislain Deslandes, Alexeï Grinbaum, Sandrine de Montgolfier, Bernard Reber, Johan Rochel et Philippe Svandra.

La révision imminente de la loi bioéthique ouvre un moment où tout est possible. Écrit par un juriste universitaire spécialisé dans les questions médicales et impliqué dans la pratique quasi quotidienne de l’éthique clinique depuis des années, cet essai éclaire l’urgence éthique qu’imposent certaines situations humaines souvent dramatiques. Face aux questions si complexes qu’elles soulèvent, il convie à abandonner le manteau du péremptoire et à endosser la responsabilité du faire réfléchir. Fin de vie, assistance médicale à la procréation, gestation pour autrui animent le débat public et la controverse. Mais interruptions volontaires de grossesse par exemple pour raisons psychosociales, ou contraception définitive, sont plus méconnues. La volonté est de les sortir de l’obscurité où éthiquement elles se meurent.

Le ton de cet essai ne se veut pas revendicatif mais résolument tourné vers la réalité des situations, la confrontation des arguments et les propositions concrètes.

Articles de presse

Libresens.blogspot.com
Jean-Claude Widmann, 20 mai 2019
Libresens.blogspot.com

Ouest-france.fr
Un savenaisien publie un livre sur la bioéthique, 6 mai 2019
Ouest-france.fr

Reiso.org, revue d’information sociale (suisse romande)
En France, un virage bioéthique ?
Jean Martin, 22 juillet 2019
Reiso.org, revue d’information sociale (suisse romande)

Bulletin des médecins suisses 2019;100(34):1138
Jean Martin, 21 août 2019
Interpellant éclairage sur les débats actuels et à venir
En France, un virage bioéthique ?
Bulletin des médecins suisses

philosophie.ch swiss portal for philosophy
Jean Martin, 21 août 2019
philosophie.ch

CEERE Lettre juillet-août 2019, n° 131
Marie-Jo Thiel, Directrice du CEERE, 1er juillet 2019
CEERE Lettre juillet-août 2019

Qui est l’homme alcoolique ? Il est à « coeur ouvert », un déraciné qui possède en lui la porte qui s’ouvre à ce Monde fraternel et absolu où seuls des êtres animés par le « goût de l’être » et l’« amour » peuvent pénétrer.

Dans cet essai écrit à la première personne, l’auteur introduit son lecteur au coeur de l’homme alcoolique et propose une « éthique de l’imprévisibilité » dans laquelle chaque soignant, chaque homme peut être éclairé de l’intérieur et à jamais.

Erick Jean-Daniel Singaïny est psychologue clinicien, docteur en psychologie et qualifié aux fonctions de maître de conférences en psychologie. Ce petit ouvrage est le dernier volet d’une réflexion consacrée à l’homme alcoolique et à sa rencontre : le temps, l’événement et ici, l’appel à la transcendance.

Articles de presse

Le Courrier des addictions (17) n° 4
Patricia Despotis, octobre-novembre-décembre 2015
Le Courrier des addictions

« Comment faites-vous pour défendre l’assassin d’un enfant ? » C’est souvent cette question que les avocats pénalistes entendent à propos de leur métier. L’avocat est représenté dans la fiction sous les traits d’un être ambigu, sans cesse sur le fil… La réalité est sans doute tout autre. C’est elle que ce livre tente d’approcher en comblant un manque dans les réflexions contemporaines de l’avocature. Rares sont, en effet, les travaux qui abordent l’éthique de l’avocat pénaliste. Quelles sont ses interrogations, ses incertitudes lorsqu’il est confronté à des choix de défense ?

À travers une enquête menée auprès d’avocats, l’auteur s’intéresse aux intentions, aux pratiques quotidiennes effectives et aux enjeux de responsabilité du pénaliste.

Comment les mutations juridiques et politiques de la défense pénale orientent les valeurs de l’avocat et sa manière d’agir ? Par-delà la dimension déontologique de son métier, quelles relations d’ordre éthique l’avocat entretient-il avec lui-même mais aussi avec l’autre, son client, qu’il soit prévenu, accusé ou victime, les jurés, les magistrats ? Peut-on parler du rapport de l’avocat à la vérité ? Cette vérité est-elle spécifique ? plurielle ? Le procès équitable permet-il d’affirmer une égalité des armes devant la justice ? Comment l’avocat peut-il construire des lignes de défense tout en restant partenaire de justice ? En définitive, est-il possible de comprendre l’acte même de défense des actes extrêmes, des crimes monstrueux, sans prendre conscience de la complexité d’une réflexion éthique ?

Avocats, magistrats, policiers, journalistes, bâtonniers, et bien sûr tous ceux qui se destinent à ces professions, et puis encore les citoyens qui s’intéressent à la justice et les citoyens qui la découvrent en tant que jurés, tous ceux-là, pour des raisons très diverses tireront profit de la lecture de cet ouvrage.

Edwige Rude-Antoine est directrice de recherche au CNRS (UMR 8039, CNRS-EHESS). Elle a publié de nombreux ouvrages. Parmi les plus récents, on peut citer Mariage Libre, Mariage forcé ? Paris, Puf, coll. La nature humaine, 2011, Éthique et famille, (co-dir.) M. Piévic, Paris, Éd. L’Harmattan, collection Éthique en contextes, 2011-2013, 3 tomes ; Un état des lieux de la recherche et de l’enseignement en éthique, (co-dir.) M. Piévic, Paris, Éd. L’Harmattan, collection Éthique en contextes, 2014.

Voir aussi un article dans le Monde du 30 mars 2018.

Articles de presse

Les Cahiers de la Justice 2020/3 (N°3), pp. 565-570

Julien Ortin
Les Cahiers de la Justice

Les Cahiers de la Justice 2015/2 (N°2), pp. 301-304

Jean-Luc Rivoire
Les Cahiers de la Justice

Droit et Cultures 70 2015-2, pp. 185-190

Entretien avec Edwige Rude-Antoine mené par Christiane Besnier

Droit et Cultures

Un grand nombre de personnes soulignent aujourd’hui l’importance de la formation de la conscience éthique dans l’éducation ; et tous les éducateurs savent combien cet apprentissage est difficile. On pourrait dire l’inverse à propos de la formation esthétique : peu de personnes sont convaincues de sa nécessité, et beaucoup méconnaissent ses difficultés. Entre éthique et esthétique, les ponts ne sont pas faits. En ce qui concerne le théâtre, le vieux paradoxe de Diderot y a contribué : le talent du comédien c’est celui de la simulation, autrement dit, l’art du mensonge. Comment croire alors que le théâtre puisse développer le sens moral d’un enfant ?

En réalité, la scène – comme toute véritable expérience artistique – n’interpelle pas d’abord l’enfant au niveau moral, mais au niveau ontologique : elle lui permet de vivre une expérience d’être en se donnant. « Le tout du comédien, c’est de se donner » aimait à dire Jacques Copeau. Le vrai paradoxe du théâtre est peut-être là : la scène n’est pas un lieu où l’on apprend à « faire semblant », mais un lieu de rencontre, où l’on découvre qui l’on est en prenant le risque de se donner tel que l’on est : « Moi je fais du théâtre pour communiquer avec le monde entier » écrit Clara, 10 ans.

Elisabeth Toulet, fondatrice de l’Académie internationale de Théâtre pour enfants, nous fait partager, avec simplicité et enthousiasme, trente ans d’expérience auprès d’enfants de différents continents et de tous milieux sociaux, dans un livre qui passionnera tout autant les parents, les enseignants et les chercheurs de voies nouvelles dans l’éducation.

Articles de presse

Revue Quart Monde
236 2015/4 Rédaction de la Revue Quart Monde
Revue Quart Monde

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Edgar Morin @edgarmorinparis
2 décembre 2014

Tweeter

Le troisième oeil
#99, janvier 2015
Stéphanie Ayered

Le troisième œil

RCF Radio
Antica
Emission présentée par Katilu Jackson
Extrait du livre La Beauté…

RCF Radio

La Vie
N° 3634 du 23 avril 2015

Stéphanie Combe, 22 avril 2015

La Vie

Les recherches et les enseignements dans le domaine de l’éthique se multiplient au sein des universités et grandes écoles. Sans doute en partie motivés par le bouleversement des repères moraux et la crise de sens qui affectent de nombreux secteurs de la société, ces travaux se développent dans de nombreuses disciplines – philosophie, sociologie, droit, économie, médecine – et des domaines les plus variées – environnement, affaires, technologie… Il semblait important de réunir en un premier volume des contributions actuelles, nationales et internationales, sur ce sujet afin d’illustrer à la fois la diversité et la transversalité des approches.

Cet état de lieux, qui ne vise bien entendu pas à l’exhaustivité, est aussi une invitation à faire dialoguer les disciplines entre elles et avec la société, où les questions d’éthique émergent et où elles doivent trouver leur résolution. Rien ne serait en effet aussi préjudiciable à l’éthique donc à la société toute entière, qu’un cloisonnement disciplinaire et intellectuel qui risquerait de diluer l’éthique dans des visions particulières, de la déraciner de son ancrage universel qui, fondamentalement, questionne l’homme tant sur le sens de son action que sur la nature profonde de son humanité.

Les travaux de recherche en éthique liés à l’évolution profonde que connaît la structure familiale ont donné lieu en mars 2011 à deux ouvrages, Éthique et Famille, tomes 1 et 2, aux éditions de l’Harmattan sous la direction d’Edwige Rude-Antoine et Marc Piévic. Ce troisième tome reprend pour partie des interventions données lors d’un colloque international qui s’est tenu à Paris à la même époque. Il évoque des enjeux éthiques concrets – tels ceux liés aux transformations juridiques de la famille, à la mise en œuvre de politiques publiques, à la prise en charge psychologique des enfants ou à l’annonce du diagnostic d’un cancer à un adolescent ou à un jeune adulte et sa famille – ou des réflexions plus théoriques autour d’une sociologie de l’éthique de la famille, du non choix de la parenté ou encore sur le caractère éventuellement injuste de l’institution familiale.

Il vient compléter, sans toutefois visée d’exhaustivité, les thématiques abordées dans les deux premiers tomes : l’Éthique et la Famille, les Nouvelles formes familiales et les Rôles parentaux, la Vulnérabilité et la Responsabilité, l’Honneur, la Crainte, et la Violence, pour le premier volume, et les Enfants et les Droits, la Justice et le Droit, La Santé et la Bioéthique, la Solidarité et l’Économie, pour le second.

Ces volumes veulent contribuer au renouvellement des théories et de la recherche en éthique de la famille et tenter de cerner des raisonnements moraux, ou ce qui en tient lieu, dans des contextes hétérogènes – raisonnements souvent enchevêtrés avec d’autres considérations normatives et factuelles. À terme, l’enjeu de cette réflexion est l’ouverture du débat moral à autre chose qu’une polarisation autour de positions de principes, et notamment à la complexité du raisonnement moral en contexte.

Les évolutions profondes que connaît la structure familiale, qui sont liées, entre autres, aux progrès de la médecine (assistance médicale à la procréation, recul de l’âge du décès, etc.), à l’impact des nouvelles normes juridiques, aux mouvements de populations et aux interpénétrations culturelles, aux nouvelles technologies, à l’environnement, nécessitent de s’interroger sur l’évolution des représentations de la famille, de la nature des liens et des comportements en son sein, et sur les problématiques d’ordre éthique qui résultent de ces bouleversements.

C’est l’objectif des ouvrages « Éthique et Famille », conçus à l’initiative du Centre de recherche Sens, Éthique, Société (CERSES – UMR 8137) Université Paris Descartes, CNRS et de la Fondation Ostad Elahi – éthique et solidarité humaine. Ces ouvrages rassemblent des contributions au croisement des disciplines des sciences humaines et sociales (éthique, anthropologie, psychologie, droit, économie, sociologie, philosophie, etc.) et des sciences du vivant, et à dimension internationale (Brésil, Canada, Côte d’Ivoire, France, Italie). Loin de prétendre à l’exhaustivité, ces volumes veulent seulement permettre le renouvellement des théories et de la recherche en éthique de la famille et tenter de cerner des raisonnements moraux, ou ce qui en tient lieu, dans des contextes hétérogènes – raisonnements souvent enchevêtrés avec d’autres considérations normatives et factuelles. À terme, l’enjeu de cette ré­flexion est l’ouverture du débat moral à autre chose qu’une polarisation autour de positions de principes, et notamment à la complexité du raisonnement moral en contexte.

Ce second tome aborde plusieurs thématiques : les Enfants et les Droits, la Justice et le Droit, La Santé et la Bioéthique, la Solidarité et l’Économie.