Ce livret, publié à l’occasion du 10e anniversaire de la Fondation Ostad Elahi, est un recueil de quelques-unes des paroles qu’ici ou là, dans un entretien, dans un colloque, différentes personnalités qui ont participé aux activités de la Fondation ont pu exprimer sur le thème de l’éthique. À travers le prisme des différentes spécialités – philosophie, psychologie, sociologie, politique, droit, histoire, éducation, littérature, musique, théâtre, comédie, économie, management, environnement, humanitaire, journalisme, sport, etc. – apparaissent ainsi quelques éclairages portés sur le concept de l’éthique, éthique qui se dévoile telle une pierre précieuse : chaque définition, chaque réflexion, chaque expérience vient en éclairer quelques-unes des innombrables facettes.
Ce recueil intègre également deux regards sur l’œuvre d’Ostad Elahi (1895-1974), qui fut l’inspirateur de la Fondation : le premier sur son éthique, le second sur sa musique, qui fut pour lui une source de méditation sa vie durant. Ostad Elahi n’a élaboré de manière systématique ni son éthique ni sa musique, de sorte que ce n’est que par fragments qu’elles ont été laissées en héritage ; une sorte de quintessence toutefois, que chacun peut découvrir et approfondir pour poursuivre un chemin toujours plus authentique vers lui-même et vers les autres.
Ce livret, publié à l’occasion du 10e anniversaire de la Fondation Ostad Elahi, est un recueil de quelques-unes des paroles qu’ici ou là, dans un entretien, dans un colloque, différentes personnalités qui ont participé aux activités de la Fondation ont pu exprimer sur le thème de l’éthique. À travers le prisme des différentes spécialités – philosophie, psychologie, sociologie, politique, droit, histoire, éducation, littérature, musique, théâtre, comédie, économie, management, environnement, humanitaire, journalisme, sport, etc. – apparaissent ainsi quelques éclairages portés sur le concept de l’éthique, éthique qui se dévoile telle une pierre précieuse : chaque définition, chaque réflexion, chaque expérience vient en éclairer quelques-unes des innombrables facettes.
Ce recueil intègre également deux regards sur l’œuvre d’Ostad Elahi (1895-1974), qui fut l’inspirateur de la Fondation : le premier sur son éthique, le second sur sa musique, qui fut pour lui une source de méditation sa vie durant. Ostad Elahi n’a élaboré de manière systématique ni son éthique ni sa musique, de sorte que ce n’est que par fragments qu’elles ont été laissées en héritage ; une sorte de quintessence toutefois, que chacun peut découvrir et approfondir pour poursuivre un chemin toujours plus authentique vers lui-même et vers les autres.
Si l’âme (pneuma, anima) est l’autre nom du souffle, la musique est certainement, de tous les arts, celui qui est le plus naturellement associé aux mouvements de l’intériorité. Cela s’explique par la place privilégiée qu’y tiennent la voix et le chant, mais plus généralement par la capacité des sons à donner des émotions humaines les plus subtiles, ou les plus profondes, une expression vive qui mobilise à la fois l’esprit et les sens, les passions de l’âme et l’énergie du corps. En projetant la vie affective dans une forme rythmée, en l’enrichissant de toutes les harmoniques du sentiment, la musique lui confère en même temps une structure. Celle-ci peut consonner avec les grandes orientations d’une vie spirituelle, et parfois d’une éthique. De nombreuses traditions en ont exploré les vertus thérapeutiques.
Ces questions sont l’occasion de lever quelques coins du voile qui recouvre habituellement les phénomènes de l’inspiration et de l’extase musicales : de la Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébation Bach au Love Supreme de John Coltrane, en passant par la musique romantique, le tanbur d’Ostad Elahi ou le duende flamenco.
La mort livre-t-elle la clé de la vie et de son sens ? Comment la compréhension de notre condition mortelle influe-t-elle en retour sur la manière dont nous menons nos vies, sur l'idée que nous nous faisons d''une vie digne d'être vécue ? C'est à ces questions sans âge et aux réponses vivantes qu'on peut y apporter aujourd'hui que se consacrent les contributeurs de ce volume. Ils sont philosophes, psychologues, psychanalystes, journalistes, observateurs des croyances et des pratiques contemporaines associées aux idées de mort et de survie. Ils envisagent d'un oeil curieux et critique la philosophie de Bergson et le transhumanisme, la logothérapie de Viktor Frankl et la psychologie transpersonnelle ; ils discutent l'état des recherches actuelles sur les phénomènes de mort imminente ou les témoignages faisant état de souvenirs de vies antérieures ; ils s'interrogent sur les frontières du "moi", sur la pertinence d'une référence à l'"âme" et même à un "au-delà" qui ne se limite pas nécessairement aux cadres d'interprétation fournis par les traditions religieuses; enfin, ils discutent des différentes voies par lesquelles ce faisceau d'expériences, de théories et d'hypothèses peuvent contribuer à préciser, pour chacun, l'échelle des valeurs éthiques et spirituelles qui constituent une vie pleinement humaine.
Les questions liées à la recherche et à l’enseignement en éthique constituent un vaste chantier qui doit être régulièrement réévalué.
Dans ce second tome d’un état des lieux de la recherche et de l’enseignement en éthique, sont abordées un certain nombre de questions qui se posent dans le management, les nouvelles technologies, les pratiques sportives, les sciences du vivant, les situations d’injustice dans la vie professionnelle, le problème des migrations et celui de la vulnérabilité d’autrui.
L’éthique ici n’est pas conçue uniquement comme une réflexion savante, théorique, intellectuelle, discursive, mais dans une tension entre principes et expériences, entre réflexion et action. La réflexion éthique ne sert pas que de garde-fou à la recherche. Elle doit permettre d’innover en gardant en ligne de mire le mieux être global de tous : mieux-être physique, psychique et spirituel à titre individuel, et mieux-être au sein de son environnement social à titre collectif.
Sous la direction d’Edwige Rude-Antoine et Marc Pievic.
Avec des interventions de Bernard Andrieu, Matthieu de Nanteuil, Ghislain Deslandes, Alexeï Grinbaum, Sandrine de Montgolfier, Bernard Reber, Johan Rochel et Philippe Svandra.
La révision imminente de la loi bioéthique ouvre un moment où tout est possible. Écrit par un juriste universitaire spécialisé dans les questions médicales et impliqué dans la pratique quasi quotidienne de l’éthique clinique depuis des années, cet essai éclaire l’urgence éthique qu’imposent certaines situations humaines souvent dramatiques. Face aux questions si complexes qu’elles soulèvent, il convie à abandonner le manteau du péremptoire et à endosser la responsabilité du faire réfléchir. Fin de vie, assistance médicale à la procréation, gestation pour autrui animent le débat public et la controverse. Mais interruptions volontaires de grossesse par exemple pour raisons psychosociales, ou contraception définitive, sont plus méconnues. La volonté est de les sortir de l’obscurité où éthiquement elles se meurent.
Le ton de cet essai ne se veut pas revendicatif mais résolument tourné vers la réalité des situations, la confrontation des arguments et les propositions concrètes.
Articles de presse
Libresens.blogspot.com
Jean-Claude Widmann, 20 mai 2019
Libresens.blogspot.com
Ouest-france.fr
Un savenaisien publie un livre sur la bioéthique, 6 mai 2019
Ouest-france.fr
Reiso.org, revue d’information sociale (suisse romande)
En France, un virage bioéthique ?
Jean Martin, 22 juillet 2019
Reiso.org, revue d’information sociale (suisse romande)
Bulletin des médecins suisses 2019;100(34):1138
Jean Martin, 21 août 2019
Interpellant éclairage sur les débats actuels et à venir
En France, un virage bioéthique ?
Bulletin des médecins suisses
philosophie.ch swiss portal for philosophy
Jean Martin, 21 août 2019
philosophie.ch
CEERE Lettre juillet-août 2019, n° 131
Marie-Jo Thiel, Directrice du CEERE, 1er juillet 2019
CEERE Lettre juillet-août 2019
Le paradoxe de l’universel, c’est qu’il se décline au pluriel : il en existe plusieurs versions, qui se font parfois rudement concurrence. Pour échapper au choc des civilisations ou à la guerre des dieux, on prône aujourd’hui un dialogue apaisé et constructif entre les traditions.
Mais le dialogue a peu de chances d’aboutir si l’on part du principe que la pluralité des sagesses, des religions et des spiritualités dont nous héritons renvoie à des différences irréductibles. On peut bien entendu chercher un plus grand dénominateur commun, des valeurs humanistes abstraites dans lesquelles chacun puisse se reconnaître. On peu aussi faire le pari, plus risqué, plus ambitieux, qu’en s’éclairant les unes par les autres, ces versions de l’universel finissent par révéler un noyau d’unité réelle.
Les contributeurs de ce volume révèlent le défi en se penchant sur quelques cas exemplaires : le message moral de la Bhagavadgita, les sources hébraïques et chrétiennes du Coran, le problème de l’unité des sagesses du point de vue des premiers chrétiens confrontés à la religion et à la philosophie païennes, l’oeuvre de Maïmonide, partagé entre la Torah et Aristote, enfin la parole des poètes et mystiques des « sombres temps », de Maître Eckhart à Nelly Sachs.
De Galien de Pergame, héritier d’Hippocrate, à Victor Frankl, père de la « logothérapie », en passant par Freud ou Ostad Elahi, une question court à travers les âges : celle d’une santé, et donc d’une médecine et d’une thérapie, qui prendraient en vue l’homme tout entier, « corps et âme ».
Cette approche globale bouleverse bien des idées reçues. Le corps et l’âme, la matière et l’esprit, sont encore souvent décrits comme deux domaines connectés mais foncièrement autonomes. Même la célèbre maxime de Juvénal, « un esprit sain dans un corps sain », suggère un simple rapport de voisinage. La médecine, la psychiatrie et les neurosciences contemporaines se débattent encore avec ce dualisme. Mais elles envisagent aussi de nouvelles pistes qui obligent à replacer l’humain – et du même coup certains enjeux touchant le sens même de l’existence – au coeur du processus de soin et de guérison.
Quels sont les facteurs psychologiques et spirituels du bien être et de la longévité ? Qu’est-ce qu’une « maladie de l’âme » ? L’éthique fait-elle partie du traitement ? Et la croyance ? Telles sont quelques unes des questions vives sur lesquelles se penchent ensemble les intervenants de cette journée.
Aujourd’hui plus que jamais, la mission de l’enseignant nécessite de s’interroger sur la dimension éthique du métier.
Conçu à l’initiative de la Fondation Ostad Elahi – éthique et solidarité humaine, cet ouvrage est le fruit de la prise de conscience d’acteurs de l’éducation de la nécessité de définit la notion d’éthique.
Les auteurs interrogent la façon dont l’éthique modifierait les relations au sein d’une communauté éducative, influerait sur la qualité des apprentissages et pourrait devenir un tremplin pour la réussite des élèves et leur construction personnelle.
Très accessible, cet ouvrage vient combler un manque certain dans la réflexion sur l’éthique en contexte d’enseignement. L’angle d’approche est celui du dialogue, de la confrontation des expériences et des pratiques professionnelles.
Il intéresse tout particulièrement les cadres de l’Education nationale et les usagers du système éducatif en amenant à penser autrement les relations humaines au sein de l’école.
Préface de Marcel Pochard, conseiller d’Etat (h), président de la Cité internationale universitaire de Paris.
Articles de presse
Sciences Humaines 2016/11 (N° 286)
Alizée Vincent, novembre 2016
Sciences Humaines
La diminution du poids institutionnel des religions dans notre société ne signifie pas pour autant que les hommes se détournent d’interrogations fondamentales touchant à leur identité profonde, à leur origine et à leur destination, au sens de leur vie ici-bas, à l’éventualité d’une vie après la mort. Que ces questions continuent d’occuper la pensée humaine, chacun est à même d’en faire le constat, et la science elle-même les a investies avec des moyens renouvelés.
Ce qui a changé dans les dernières décennies, c’est peut-être la manière d’appréhender ces interrogations fondamentales : on recueillait autrefois les réponses en se référant à sa religion d’appartenance ou en puisant dans un ensemble de discours et de pratiques proprement ésotériques ; aujourd’hui, la recherche de principes directeurs qui soient à même de donner un sens à l’existence n’échappe pas au mouvement général de sécularisation et de globalisation qui a radicalement transformé nos cultures. Anticipant cette tendance, Ostad Elahi s’était interrogé, il y a plus de cinquante ans, sur les conditions d’une sagesse contemporaine partagée, capable d’intégrer la dimension spirituelle, et fondée sur les principes fondamentaux communs aux différentes religions.
Sous le titre « Quelle sagesse pour notre temps ? », cet ouvrage entend ouvrir une réflexion sur les modalités que peut prendre la recherche d’une telle sagesse adaptée notre époque, à la fois conforme à l’idéal d’autonomie de l’individu moderne et ouverte à ses aspirations les plus profondes. Quels en seraient les principes ? Parviendra-t-on à les dégager en s’accordant sur des valeurs éthiques et spirituelles universelles ? Et si oui, comment est-il possible de les mettre en œuvre ? Une recherche de ce genre relève-t-elle d’une démarche strictement individuelle, ou peut-elle être également conduite de manière collective, à un niveau académique et plus généralement institutionnel ?