La révision imminente de la loi bioéthique ouvre un moment où tout est possible. Écrit par un juriste universitaire spécialisé dans les questions médicales et impliqué dans la pratique quasi quotidienne de l’éthique clinique depuis des années, cet essai éclaire l’urgence éthique qu’imposent certaines situations humaines souvent dramatiques. Face aux questions si complexes qu’elles soulèvent, il convie à abandonner le manteau du péremptoire et à endosser la responsabilité du faire réfléchir. Fin de vie, assistance médicale à la procréation, gestation pour autrui animent le débat public et la controverse. Mais interruptions volontaires de grossesse par exemple pour raisons psychosociales, ou contraception définitive, sont plus méconnues. La volonté est de les sortir de l’obscurité où éthiquement elles se meurent.

Le ton de cet essai ne se veut pas revendicatif mais résolument tourné vers la réalité des situations, la confrontation des arguments et les propositions concrètes.

Articles de presse

Libresens.blogspot.com
Jean-Claude Widmann, 20 mai 2019
Libresens.blogspot.com

Ouest-france.fr
Un savenaisien publie un livre sur la bioéthique, 6 mai 2019
Ouest-france.fr

Reiso.org, revue d’information sociale (suisse romande)
En France, un virage bioéthique ?
Jean Martin, 22 juillet 2019
Reiso.org, revue d’information sociale (suisse romande)

Bulletin des médecins suisses 2019;100(34):1138
Jean Martin, 21 août 2019
Interpellant éclairage sur les débats actuels et à venir
En France, un virage bioéthique ?
Bulletin des médecins suisses

philosophie.ch swiss portal for philosophy
Jean Martin, 21 août 2019
philosophie.ch

CEERE Lettre juillet-août 2019, n° 131
Marie-Jo Thiel, Directrice du CEERE, 1er juillet 2019
CEERE Lettre juillet-août 2019

De Galien de Pergame, héritier d’Hippocrate, à Victor Frankl, père de la « logothérapie », en passant par Freud ou Ostad Elahi, une question court à travers les âges : celle d’une santé, et donc d’une médecine et d’une thérapie, qui prendraient en vue l’homme tout entier, « corps et âme ».

Cette approche globale bouleverse bien des idées reçues. Le corps et l’âme, la matière et l’esprit, sont encore souvent décrits comme deux domaines connectés mais foncièrement autonomes. Même la célèbre maxime de Juvénal, « un esprit sain dans un corps sain », suggère un simple rapport de voisinage. La médecine, la psychiatrie et les neurosciences contemporaines se débattent encore avec ce dualisme. Mais elles envisagent aussi de nouvelles pistes qui obligent à replacer l’humain – et du même coup certains enjeux touchant le sens même de l’existence – au coeur du processus de soin et de guérison.

Quels sont les facteurs psychologiques et spirituels du bien être et de la longévité ? Qu’est-ce qu’une « maladie de l’âme » ? L’éthique fait-elle partie du traitement ? Et la croyance ? Telles sont quelques unes des questions vives sur lesquelles se penchent ensemble les intervenants de cette journée.

Qui est l’homme alcoolique ? Il est à « coeur ouvert », un déraciné qui possède en lui la porte qui s’ouvre à ce Monde fraternel et absolu où seuls des êtres animés par le « goût de l’être » et l’« amour » peuvent pénétrer.

Dans cet essai écrit à la première personne, l’auteur introduit son lecteur au coeur de l’homme alcoolique et propose une « éthique de l’imprévisibilité » dans laquelle chaque soignant, chaque homme peut être éclairé de l’intérieur et à jamais.

Erick Jean-Daniel Singaïny est psychologue clinicien, docteur en psychologie et qualifié aux fonctions de maître de conférences en psychologie. Ce petit ouvrage est le dernier volet d’une réflexion consacrée à l’homme alcoolique et à sa rencontre : le temps, l’événement et ici, l’appel à la transcendance.

Articles de presse

Le Courrier des addictions (17) n° 4
Patricia Despotis, octobre-novembre-décembre 2015
Le Courrier des addictions

Les recherches et les enseignements dans le domaine de l’éthique se multiplient au sein des universités et grandes écoles. Sans doute en partie motivés par le bouleversement des repères moraux et la crise de sens qui affectent de nombreux secteurs de la société, ces travaux se développent dans de nombreuses disciplines – philosophie, sociologie, droit, économie, médecine – et des domaines les plus variées – environnement, affaires, technologie… Il semblait important de réunir en un premier volume des contributions actuelles, nationales et internationales, sur ce sujet afin d’illustrer à la fois la diversité et la transversalité des approches.

Cet état de lieux, qui ne vise bien entendu pas à l’exhaustivité, est aussi une invitation à faire dialoguer les disciplines entre elles et avec la société, où les questions d’éthique émergent et où elles doivent trouver leur résolution. Rien ne serait en effet aussi préjudiciable à l’éthique donc à la société toute entière, qu’un cloisonnement disciplinaire et intellectuel qui risquerait de diluer l’éthique dans des visions particulières, de la déraciner de son ancrage universel qui, fondamentalement, questionne l’homme tant sur le sens de son action que sur la nature profonde de son humanité.

Les travaux de recherche en éthique liés à l’évolution profonde que connaît la structure familiale ont donné lieu en mars 2011 à deux ouvrages, Éthique et Famille, tomes 1 et 2, aux éditions de l’Harmattan sous la direction d’Edwige Rude-Antoine et Marc Piévic. Ce troisième tome reprend pour partie des interventions données lors d’un colloque international qui s’est tenu à Paris à la même époque. Il évoque des enjeux éthiques concrets – tels ceux liés aux transformations juridiques de la famille, à la mise en œuvre de politiques publiques, à la prise en charge psychologique des enfants ou à l’annonce du diagnostic d’un cancer à un adolescent ou à un jeune adulte et sa famille – ou des réflexions plus théoriques autour d’une sociologie de l’éthique de la famille, du non choix de la parenté ou encore sur le caractère éventuellement injuste de l’institution familiale.

Il vient compléter, sans toutefois visée d’exhaustivité, les thématiques abordées dans les deux premiers tomes : l’Éthique et la Famille, les Nouvelles formes familiales et les Rôles parentaux, la Vulnérabilité et la Responsabilité, l’Honneur, la Crainte, et la Violence, pour le premier volume, et les Enfants et les Droits, la Justice et le Droit, La Santé et la Bioéthique, la Solidarité et l’Économie, pour le second.

Ces volumes veulent contribuer au renouvellement des théories et de la recherche en éthique de la famille et tenter de cerner des raisonnements moraux, ou ce qui en tient lieu, dans des contextes hétérogènes – raisonnements souvent enchevêtrés avec d’autres considérations normatives et factuelles. À terme, l’enjeu de cette réflexion est l’ouverture du débat moral à autre chose qu’une polarisation autour de positions de principes, et notamment à la complexité du raisonnement moral en contexte.

Les évolutions profondes que connaît la structure familiale, qui sont liées, entre autres, aux progrès de la médecine (assistance médicale à la procréation, recul de l’âge du décès, etc.), à l’impact des nouvelles normes juridiques, aux mouvements de populations et aux interpénétrations culturelles, aux nouvelles technologies, à l’environnement, nécessitent de s’interroger sur l’évolution des représentations de la famille, de la nature des liens et des comportements en son sein, et sur les problématiques d’ordre éthique qui résultent de ces bouleversements.

C’est l’objectif des ouvrages « Éthique et Famille », conçus à l’initiative du Centre de recherche Sens, Éthique, Société (CERSES – UMR 8137) Université Paris Descartes, CNRS et de la Fondation Ostad Elahi – éthique et solidarité humaine. Ces ouvrages rassemblent des contributions au croisement des disciplines des sciences humaines et sociales (éthique, anthropologie, psychologie, droit, économie, sociologie, philosophie, etc.) et des sciences du vivant, et à dimension internationale (Brésil, Canada, Côte d’Ivoire, France, Italie). Loin de prétendre à l’exhaustivité, ces volumes veulent seulement permettre le renouvellement des théories et de la recherche en éthique de la famille et tenter de cerner des raisonnements moraux, ou ce qui en tient lieu, dans des contextes hétérogènes – raisonnements souvent enchevêtrés avec d’autres considérations normatives et factuelles. À terme, l’enjeu de cette ré­flexion est l’ouverture du débat moral à autre chose qu’une polarisation autour de positions de principes, et notamment à la complexité du raisonnement moral en contexte.

Ce second tome aborde plusieurs thématiques : les Enfants et les Droits, la Justice et le Droit, La Santé et la Bioéthique, la Solidarité et l’Économie.